Juste un livre qui permet d’avoir les idées claires
Aujourd’hui dans le monde, toutes les sept secondes, un enfant de moins de 10 ans meurt de faim. Le plus souvent victime d’un impératif et d’un seul, celui des maîtres du monde : le profit sans borne.
Ces nouveaux maîtres du monde, ce sont les seigneurs du capital financier mondialisé. Qui sont-ils et d’où tirent-ils leur pouvoir ? Comment les combattre ?
Au cœur du marché globalisé, le prédateur. Banquier, haut responsable de société transnationale, opérateur du commerce mondial : il accumule l’argent, détruit l’Etat, dévaste la nature et les êtres humains.
Ce livre révèle son visage, analyse son discours, dénonce ses méthodes. Des mercenaires dévoués servent l’ordre des prédateurs au sein de l’Organisation mondiale du commerce, de la Banque mondiale, du Fonds monétaire international. Ce livre suit à la trace les satrapes de ces institutions au-dessus de tout soupçon, démonte l’idéologie qui les inspire et jette une lumière crue sur le rôle joué en coulisses par l’empire américain. Mais un peu partout dans le monde, la résistance s’organise au sein de l’extraordinaire front qui fédère tant de refus locaux porteurs d’espérance. C’est la nouvelle société civile planétaire, dont Jean Ziegler montre ici la richesse, la diversité et la détermination. La puissance de ce livre engagé ne doit pas surprendre : les gens dont il brosse le portrait, Jean Ziegler les a bien souvent croisés ; les institutions qu’il critique, il les connaît de l’intérieur. Tous ces mouvements de résistance, il les fréquente et les estime. Et puis il a l’urgence.
L’auteur vu par l’éditeur
JEAN ZIEGLER est professeur de sociologie à l’université de Genève et conseiller national (député) au Parlement de la Confédération. Il est rapporteur spécial des Nations Unies pour le droit à l’alimentation. Il a notamment publié La Suisse lave plus blanc, Le Bonheur d’être suisse, La Suisse l’or et les morts, et Les Seigneurs du crime. –Ce texte fait référence à une édition épuisée ou non disponible de ce titre.