Monsieur le ministre de l’agriculture, avec 2,7 % d’agriculture bio en France, et ce qui se passe avec les pesticides systémique depuis 2004, vous êtes vraiment pas sérieux…

Juste un message reçu d’un apiculteur, un citoyen de base qui paye ses impôts et assume ses responsabilités sans immunités.

En février 2012, ils annuleront l’autorisation de 2011,
et en mars , le ministre de l’Agriculture redonnera une autorisation temporaire de trois mois pour les semis de maïs et le tour sera à nouveau joué !

et on vient nous bassiner avec  » l’abeille sentinelle de l’environnement, témoin de la biodiversité…. » et autres fariboles pour se donner bonne conscience,,
et on installe des ruches sur les toits des usines, des banques , dans les sites nucléaires et autres lieux toxiques pour pouvoir se donner une image écolo et communiquer sur le thème « voyez comme je suis propre, je protège les petites bêtes »
C’est triste à en pleurer quand on est apiculteur et qu’on voit mourir ses ruches sans en comprendre la raison
amitiés,
Lionel


Manifestation d’apiculteurs contre l’insecticide Cruiser à Paris, le 14 septembre 2011.AFP/JACQUES DEMARTHON

Le Conseil d’Etat a annulé lundi 3 octobre (2011) l’autorisation de mise sur le marché (AMM) pour l’année 2010 du pesticide Cruiser 350.

Cette décision permet aux apiculteurs, qui accusent ce produit d’avoir tué leurs abeilles, de réclamer des indemnisations.

La plus haute juridiction administrative donne ainsi raison à la requête déposée début 2010 par l’Union nationale de l’apiculture française.
Il avait déjà annulé en février 2011 les AMM pour 2008 et 2009 du Cruiser, prédécesseur du Cruiser 350 également commercialisé par Syngenta Agro, après des requêtes similaires des associations d’apiculteurs.

« ABSENCE DE CONTRÔLE APPROPRIÉ »

Dans sa décision de lundi, le Conseil d’Etat rappelle que l’UNAF estimait « que la pratique, répétée par le ministre depuis 2008, consistant à accorder une autorisation d’une durée d’un an assortie de prescriptions destinées à s’assurer par des mesures de suivi de l’inocuité du produit, révèle l’absence de contrôle approprié. »

Le Conseil d’Etat juge l’autorisation pour une durée de un an illégale car ne répondant à aucune des hypothèses permettant de déroger à la règle de l’AMM de dix ans instaurée par le code rural

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