Juste un message reçu d’un apiculteur, un citoyen de base qui paye ses impôts et assume ses responsabilités sans immunités.
En février 2012, ils annuleront l’autorisation de 2011,
et en mars , le ministre de l’Agriculture redonnera une autorisation temporaire de trois mois pour les semis de maïs et le tour sera à nouveau joué !
et on vient nous bassiner avec » l’abeille sentinelle de l’environnement, témoin de la biodiversité…. » et autres fariboles pour se donner bonne conscience,,
et on installe des ruches sur les toits des usines, des banques , dans les sites nucléaires et autres lieux toxiques pour pouvoir se donner une image écolo et communiquer sur le thème « voyez comme je suis propre, je protège les petites bêtes »
C’est triste à en pleurer quand on est apiculteur et qu’on voit mourir ses ruches sans en comprendre la raison
amitiés,
Lionel
Manifestation d’apiculteurs contre l’insecticide Cruiser à Paris, le 14 septembre 2011.AFP/JACQUES DEMARTHON
Le Conseil d’Etat a annulé lundi 3 octobre (2011) l’autorisation de mise sur le marché (AMM) pour l’année 2010 du pesticide Cruiser 350.
Cette décision permet aux apiculteurs, qui accusent ce produit d’avoir tué leurs abeilles, de réclamer des indemnisations.
La plus haute juridiction administrative donne ainsi raison à la requête déposée début 2010 par l’Union nationale de l’apiculture française. Il avait déjà annulé en février 2011 les AMM pour 2008 et 2009 du Cruiser, prédécesseur du Cruiser 350 également commercialisé par Syngenta Agro, après des requêtes similaires des associations d’apiculteurs.
« ABSENCE DE CONTRÔLE APPROPRIÉ »
Dans sa décision de lundi, le Conseil d’Etat rappelle que l’UNAF estimait « que la pratique, répétée par le ministre depuis 2008, consistant à accorder une autorisation d’une durée d’un an assortie de prescriptions destinées à s’assurer par des mesures de suivi de l’inocuité du produit, révèle l’absence de contrôle approprié. »
Le Conseil d’Etat juge l’autorisation pour une durée de un an illégale car ne répondant à aucune des hypothèses permettant de déroger à la règle de l’AMM de dix ans instaurée par le code rural
Publié dansAgriculture, Environnement - Environment, Just a point de vue !|Commentaires fermés sur Monsieur le ministre de l’agriculture, avec 2,7 % d’agriculture bio en France, et ce qui se passe avec les pesticides systémique depuis 2004, vous êtes vraiment pas sérieux…
Eric Tourneret parcourt le monde pour rendre hommage aux abeilles.
Vaste chantier !
20 000 espèces répertoriées sur la planète !
S’autorisant toutes les audaces pour capter de manière originale ses frêles modèles, ce photographe hors norme photographie la grâce insoupçonnée de ces insectes. Et ses audaces de composition, l’originalité de ses cadrages réveillent nos yeux. On reste bluffé par le travail de l’artiste !
Qui donc aurait pu imaginer une telle organisation chez les abeilles dans une telle débauche de couleurs ?
Eric Tourneret saisit leur taille fine, leur petite gueule saupoudrée de pollen et, d’un simple clic, immortalise leur appartement-galerie où semble régner un ordre, une organisation quasi militaire.
Eric Tourneret rend hommage à ses apiculteurs qu’ils vivent au Cameroun, en Inde, en France ou ailleurs, à ces hommes ou femmes qui bichonnent ces sentinelles de la biodiversité que l’industrie chimique ne cesse de décimer.
Frantz Vaillant, Rédacteur en Chef de Coup de pouce pour la planète.
L’Inde va engager des poursuites judiciaires contre le groupe Monsanto. Pour la première fois, l’entreprise est accusée de bio-piraterie en ayant mis au point des aubergines transgéniques alors qu’ils n’avaient pas à la base l’autorisation d’utiliser une ressource naturelle pour le marché indien en plus.
Bonjour,
aujourd’hui c’est une bonne nouvelle ou du moins un nouvelle porteuse d’espoir…pour les apiculteurs et les abeilles domestiques.
Paris, 7 juillet 2011
Pathogènes et insecticides : un cocktail mortel pour les abeilles
L’infection par Nosema ceranae, un parasite responsable de la nosémose (1), entraîne une plus forte mortalité des abeilles lorsque celles-ci sont exposées à de faibles doses d’insecticides. C’est ce que viennent de mettre en évidence des chercheurs du Laboratoire Microorganismes : Génome et Environnement (LMGE, CNRS/Université Blaise Pascal Clermont-Ferrand 2) et du Laboratoire de Toxicologie Environnementale (LTE, INRA Avignon). Ces résultats sont publiés dans la revue PLoS ONE.
En France, les abeilles domestiques de l’espèce Apis mellifera représentent l’outil de travail d’environ 70 000 apiculteurs professionnels et amateurs. Leur influence directe sur la qualité et la quantité des récoltes, ainsi que sur le maintien de la biodiversité florale, est aujourd’hui largement reconnue et souligne le rôle prépondérant des abeilles, domestiques et sauvages, dans le fonctionnement des écosystèmes.
Cependant, depuis plus de 15 ans, les colonies d’abeilles sont en proie à un mal étrange et peu compris des apiculteurs et des scientifiques, avec chaque année, des milliers de colonies qui disparaissent. Pour expliquer ce phénomène, observé principalement par les apiculteurs européens et américains, de nombreuses pistes sont avancées : l’appauvrissement de la diversité et de la qualité des ressources alimentaires (en lien avec les changements climatiques), l’intensification des monocultures et la modification des paysages, l’action d’agents pathogènes responsables de maladies comme la varroase (2), les loques (3) et la nosémose, le stress chimique provoqué par l’exposition des abeilles aux produits phytosanitaires et vétérinaires ou encore certains prédateurs tels que le frelon asiatique. Bien que de nombreuses données soient disponibles sur l’influence des stress nutritionnel, parasitaire et chimique sur la santé des abeilles, aucun d’entre eux n’a pu être isolé comme unique responsable du déclin des populations d’abeilles. Aujourd’hui, les spécialistes du domaine s’accordent pour orienter les recherches sur les effets combinés de plusieurs de ces facteurs.
C’est dans ce contexte que des équipes de recherche du CNRS, de l’INRA et de l’Université Blaise Pascal ont associé leurs compétences respectives en parasitologie et en toxicologie pour évaluer l’influence des interactions pathogène-toxique sur la santé des abeilles. En laboratoire, les chercheurs ont exposé de façon chronique des abeilles naissantes saines et d’autres contaminées par Nosema ceranae à de faibles doses d’insecticides. Résultat : les abeilles infectées par Nosema ceranae puis exposées de façon chronique aux insecticides succombent, même à des doses se situant en dessous du seuil entrainant la mort, ce qui n’est pas le cas de leurs congénères non infectées. Cet effet combiné sur la mortalité des abeilles apparaît pour une exposition quotidienne à des doses pourtant très faibles (plus de 100 fois inférieures à la DL50 (4) de chaque insecticide). La synergie observée ne dépend pas de la famille d’insecticides puisque les deux molécules étudiées, le fipronil et le thiaclopride (5), appartiennent à des familles différentes. Le mode d’action responsable de cette synergie n’a cependant pas été encore identifié.
Cette étude montre donc que l’interaction entre nosémose et insecticides constitue un risque significatif supplémentaire pour les populations d’abeilles et pourrait expliquer certains cas de surmortalité. Ce travail indique également que des doses d’insecticides considérées comme ne pouvant entrainer la mort expriment pourtant un potentiel toxique létal pour des organismes parasités et donc fragilisés. Par conséquent ces résultats montrent la nécessité d’améliorer la gestion et la protection du cheptel apicole face au danger que représentent les pollutions environnementales et les pathogènes (seuls ou en combinaison) sur la santé de l’abeille. L’équipe « Interactions Hôtes-Parasites » du Laboratoire Microorganismes : Génome et Environnement (LMGE, CNRS/Université Blaise Pascal Clermont-Ferrand 2) travaille justement à rechercher de nouveaux moyens de lutte contre cet agent pathogène.
Notes :
(1) La nosémose est une maladie transmise par Nosema ceranae, un champignon microscopique colonisant l’intestin des abeilles.
(2) La varroase est une maladie due à un acarien (Varroa jacobsoni) qui se nourrit de l’hémolymphe des abeilles.
(3) Les loques sont des maladies du couvain transmises par des bactéries.
(4) Dose létale 50 = dose induisant 50% de mortalité dans la population.
(5) Ces deux molécules appartiennent respectivement aux familles des Phénylpyrazoles et des Néonicotinoïdes.
Références :
Exposure to Sublethal Doses of Fipronil and Thiacloprid Highly Increases Mortality of Honeybees Previously Infected by Nosema ceranae. C. Vidau, M. Diogon, J. Aufauvre, R. Fontbonne, B. Viguès, J-L. Brunet, C. Texier, D.G. Biron, N. Blot, H. El Alaoui, L.P. Belzunces, F. Delbac
Le 20ème Festival international des jardins sur le thème « Jardins d’avenir ou l’art de la biodiversité heureuse » présente 40 tirages des photographies d’Eric Tourneret et trois tirages grand-format dans la grange aux abeilles.
Quatre ruches sont installées près du château depuis le 18 avril.
Louis Vuitton Malletier a fait appel à Eric Tourneret dans le cadre de la semaine du développement durable et une exposition de 22 tirages grands formats a été installé dans l’escalier d’honneur pendant un mois. Ces images retracent la biodiversité des abeilles et des hommes dans le monde et documentent l’histoire de l’apiculture. La plasticienne Paule Kingleur, expose également une oeuvre remarquable.
Alors, les industries empoisonnent le peuple en toute immunité… d’ailleurs je n’ai toujours eu un problème avec cette histoire d’immunité. Une femme, cinq enfants vivant en HLM est poursuivit pour chèque en bois pour 100 € et monsieur Truc, Député, Maire, Sénateur…et au conseil d’administration de Chimies et Co…élu avec une participation de moins de 50 % de la population au scrutin… universel…que de grands mots… lui député européen ne sera pas poursuivit pour quelques dizaines de milliers d’euros ou plus. Génial, je pense que je me suis trompé de métier, je me lance dans la politique…
Autrement, vachement plus marrant…LA tarte au cancer que l’on retrouve dans tous les bons super-marchers moins chers que chers…et hypers qui te vendent du BIO plus chers que chers mais surtout de très mauvaise qualité.
Voici, la liste des produits chimiques utilisés pour la fabrication d’une tarte aux cerises de supermarché, depuis le champ de blé jusqu’à l’usine agroalimentaire.
Histoire de la Pâte...Pour obtenir la farine, les grains de blé ont été enrobés d’un fongicide avant semis. Pendant sa culture, le blé a reçu de 2 à 6 traitements de pesticides selon les années, 1traitement aux hormones pour raccourcir les tiges afin d’éviter la verse et 1 dose importante d’engrais: 240 kg d’azote, 100 kg de phosphore et 100 kg de potassium à l’hectare, tout de même !
Le blé moissonné, dans le silo, après récolte, les grains sont fumigés au tétrachlorure de carbone et au bisulfide de carbone, puis arrosés au chlopyriphosméthyl.
Pour la mouture, la farine reçoit du chlorure de nitrosyl, puis de l’acide ascorbique, de la farine de fève, du gluten et de l’amylase.
Ensuite, il faut faire lever la pâte. La poudre levante est traitée au silicate de calcium et l’amidon est blanchi au permanganate de potassium. Pas de pâte sans corps gras. Ceux-ci reçoivent un antioxydant (pour éviter le rancissement) comme l’hydroxytoluène de butyl et un émulsifiant type lécithine.
Histoire de la Crème…
La crème sur laquelle vont reposer les cerises se fait avec des oeufs, du lait, et même de l’huile.
LES OEUFS proviennent d’un élevage industriel où les poules sont nourries avec des granulés contenant des :
– antioxydants (E300 à E311),
-arômes,
– émulsifiants: alginate de calcium,
– conservateurs : acide formique,
– colorants : capsanthéine,
– agents liants: lignosulfate
– et enfin des appétants : glutamate de sodium, pour qu’elles puissent avaler tout ça.
Elles reçoivent aussi des antibiotiques, bien entendu, et surtout des anticoccidiens. Les oeufs, avant séchage, reçoivent des émulsifiants, des agents actifs de surface comme l’acide cholique et une enzyme pour retirer le sucre du blanc.
LE LAIT provient d’un élevage industriel où les vaches reçoivent une alimentation riche en produits chimiques :
– antibiotiques : flavophospholipol (F712) ou monensin-sodium (F714)
– antioxydants : ascorbate de sodium (F301), alphatocophérol de synthèse (F307), buthyl-hydrox-toluène (F321) ou éthoxyquine (E324),
– émulsifiants : alginate de propylène-glycol (F405) ou polyéthylène glycol (F496),
– conservateurs : acide acétique, acide tartrique (E334), acide propionique (F280) et ses dérivés (F281 à E284),
– composés azotés chimiques : urée (F801) ou diurédo-isobutane (F803),
– agents liants : stéarate de sodium,
– colorants : F131 ou F142
– et enfin des appétants pour que les vaches puissent manger tout ça, comme le glutamate de sodium.
LES HUILES quant à elles, ont été :
– extraites par des solvants comme l’acétone,
– puis raffinées par action de l’acide sulfurique,
– puis lavées à chaud,
– neutralisées à la lessive de soude,
– décolorées au bioxyde de chlore ou au bichromate de potassium
– et désodorisées à 160°C avec du chlorure de zinc.
– Enfin, elles ont été recolorées à la curcumine.
La crème de la tarte, une fois fabriquée, reçoit des arômes et des stabilisants comme l’acide alginique (E400).
Histoire des CERISES :
(complété d’après des éléments de « Aromatéerapie » Jean Valnet 1990, Maloine)
Les cerisiers ont reçu pendant la saison entre 10 et 40 traitements de pesticides selon les années.
Les cerises sont :
– décolorées à l’anhydride sulfureux
et recolorées de façon uniforme à l’acide carminique ou à l’érythrosine.
– Elles sont plongées dans une saumure contenant du sulfate d’aluminium
– et à la sortie, reçoivent un conservateur comme le sorbate de potassium (E202).
Elles sont enfin enduites d’un sucre qui provient de betteraves qui, comme les blés, ont reçu leur bonne dose d’engrais et de pesticides. Ce sucre est extrait par :
– défécation à la chaux et à l’anhydride sulfureux,
– puis décoloré au sulfoxylate de sodium,
– puis raffiné au norite et à l’alcool isopropylique.
– Il est enfin azuré au bleu anthraquinonique.
Par ces traitements, les cerises ayant donc perdu tout leur goût, il est nécessaire d’ajouterun parfum artificiel alimentaire. Ce parfum est une recréation synthetique du goût et de l’odeur à partir d’éléments artificiels issus de la chimie du pétrole aux prix de revient extrêmement faibles- par économie d’échelle – en comparaison du parfum naturel de fruit.
L’exemple développé est ici la cerise, mais de tels composés servent à recréer aussi bien des parfums artificiels de fraise, d’ananas, de framboise, de miel, de caramel, de muguet.. etc.
Le PARFUM ARTIFICIEL de cerise se compose donc des molécules synthetiques (donc à lastéréochimie inversée) suivantes :
– acétate d’ethyle
– acéthyl méthylcarbinol
– butyrate d’isoamyle
– caproate d’ethyle
– caprylate d’isoamyle
– caprate d’ethyle
-butyrate de terpenyle
– geraniol
– butyrate de geranyl – acetylacetate d’ethyle
– heptanoate d’ethyle
– aldéhyde benzoique
– aldéhyde p-toluique
– vanilline
– essence artificielle d’amande amère SAP
– essence artificielle de girofle Bourbon
– essence artificielle de cannelle Ceylan
– essence de lie de vin .
Ce texte, consacré à « la tarte aux cerises de supermarché » a été rédigé par Claude Bourguignon, un ingénieur agronome qui travailla à l’INRA, avant de quitter l’honorable maison pour cause de désaccord. Spécialiste de la microbiologie des sols, c’est lui qui démontra, pour la première fois, que les sols cultivés à grand renfort d’engrais chimiques et de pesticides, étaient biologiquement … morts. Tout ce qui fait la vie, et donc la qualité des terres, à savoir les populations microbiennes et fongiques, est détruit par les produits chimiques, conduisant à une perte des nutriments et à l’érosion des sols.
Membre de la Société américaine de microbiologie – en France , il n’ y a plus aucune chaire de microbiologie des sols, y compris à l’INRA! – Claude Bourguignon a créé avec sa femme le Laboratoire d’analyse microbiologique des sols, qui intervient dans de nombreux pays, pour aider les agriculteurs à retrouver la fertilité de leurs sols.
Bon appétit!
PS : J’avais vraiment envie de le faire…Tout cela pour que Nicolas Hulot ne passe aucune alliance avec les deux partis. C’est juste une histoire de confiance. N’est pas peur Nicolas, c’est eux qui ont besoin de légitimité… L’urgence environnementale, c’est aujourd’hui.
Autrement, dernière histoire marrante…d’un ami amérindien. « Aujourd’hui la question est simple. Une tempête arrive et il y a seulement deux attitudes. La première, c’est faire face et regarder réellement. La seconde, c’est faire l’autruche mais tu aura quand même les fesses à l’extérieur quand l’ouragan arrivera… »
Autrement pour en savoir plus sur Claude BOURGUIGNON
« Au contact de l’abeille depuis plus de 50 ans, j’ai appris ceci : un insecticide tue l’abeille et souvent même un fongicide aussi. Avec tout les résidus de pesticides présents dans la nature, le plus étonnant : il en reste encore des abeilles… »